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FORT RÉCONFORT

Lorette Moreau

LE PROJET

Arrivée au théâtre à l’heure de la sieste. Devant nous, un enchevêtrement de cabanes. À l’accueil, on dépose la tristesse, la colère, l’angoisse ou la sidération, comme on enlève son manteau.

D’abord on fait le tour, on renifle un peu la proposition. Puis on choisit une cabane, pour commencer. On a du temps devant nous pour toutes les parcourir. Ou pour s’installer.

Peut-être, ici, on nous verse une boisson chaude dans une tasse magique. Ou peut-être on nous invite à nous allonger dans un hamac. Peut-être on ouvre une lettre, adressée au futur. On apprend une chanson. On déplie des questions.

Lorette Moreau nous convie à une performance immersive, déployée sur un après-midi. Au départ d’un travail sur l’éco-anxiété, elle élabore un rituel de réconfort : un moment collectif où se réapprovisionner pour l’action.

Contact production
Célestine Dahan
Responsable de production
celestine@amicaledeproduction.com

Dossier artistique à télécharger ici.

SOLASTALGIA

Néologisme inventé en 2003 par le philosophe australien Glenn Albrecht pour décrire une forme de détresse psychique ou existentielle causée par la dégradation d’un environnement familier. « The homesickness you have while you are still at home ». Voir aussi : éco-anxiété.

LE POINT DE DÉPART

J’ai grandi avec une mère écologiste engagée, dans une maison où les mots « crise climatique », « empreinte carbone » et « extinction des espèces » étaient prononcés plus souvent que « avoir de bonnes notes », « finir son assiette » ou « planifier les vacances »...

La solastalgie est un état familier. La crise climatique me met dans un état de sidération. Envahie d’une tristesse profonde et paralysante. Seule et impuissante.

L’effondrement est en cours, autour de – mais aussi dans mon corps.

Le projet Fort réconfort est l’invention d’un rituel collectif, un moment de consolation dans lequel puiser la force de trouver le chemin de l’action.

Conception : Lorette Moreau

Collaborations protéiformes : Greta (fougère), Amel Benaissa (compositrice et accompagnatrice de chœur), Cédric Coomans (sage-femme), Céline Estenne (accompagnatrice de fouilles dramaturgiques), Noémie Touly (stagiaire renvoyeuse de balles), Aurore Magnier (création sonore)

Production : Célestine Dahan / L’amicale. En partenariat avec la Wander Structure.

Accueil en résidence et soutien : CC De Grote Post (Ostende, BE), Le Corridor (Liège, BE), le Service Provincial des Arts de la Scène asbl / La Fabrique de Théâtre (Frameries, BE), La chartreuse (Villeneuve-Lez-Avignon, FR), La Bellone (Brussels, BE), Bain Public (Saint-Nazaire, FR), Théâtre de Poche (Hédé-Bazouges, FR), La Serre – arts vivants (Montréal, CA), Canopéa – L’environnement en réseau (Namur, BE), Le CCN / Centre culturel de Namur (Namur, BE), Sur Mars (Mons, BE)

Coproduction : La Balsamine (Brussels, BE), Scène Nationale Carré-Colonnes (Bordeaux Métropole, FR)

Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service du Théâtre (bourse de recherche), le Comité Mixte Chartreuse / Fédération Wallonie-Bruxelles (Wallonie-Bruxelles Théâtre / Danse) & Kunstenpunt, Wallonie Bruxelles International (Bourse de résidence à l’international)